L’instant réduit

voyance olivier
Lucien se laissa changer dans cette sensation de flottement qu’il connaissait bien. Ses main, serrant le pinceau, semblaient guidés par un effet extérieure, une pulsation indécelable qui dictait la circulaire de chaque lueur. L’odeur de la peinture emplissait son ateliers, se ajoutant aux relents de cire fondue des bougies qui vacillaient qui entourent lui. Peindre était un acte instinctif, une plongée dans l’inconnu où sa main devenait l’instrument d’une certitude encore voilée. Depuis quelque temps, il pressentait que ses tableaux n’étaient pas de simples œuvres. Ils étaient des fragments d’un futur en gestation. Ceux qui croyaient en la voyance par mail sérieuse disaient que quelques âmes possédaient une robustesse plus forte aux forces de demain. Peut-être en faisait-il rai. Les couleurs se mélangeaient sans qu’il ne réfléchisse à leur agencement. Des nuances d’ocre et de gris envahirent les apparences, puis vinrent des silhouettes indistinctes, des faces à moitié effacés. Un trouble s’insinua dans son être. Ce comparaison était divers des précédents. Il ne montrait pas un évenement précise, mais un bordel d’images entrelacées. Un frisson parcourut son échine lorsqu’il s’éloigna pour fixer ce qu’il venait d’esquisser. La toile lui renvoya une méthode troublante : une ville en ruine, des cendres retombant à savoir une pétard funèbre, des voyants et des messieurs sans bouille errant dans des rues effacées. Ce n’était pas un simple illusion. C’était une inspiration. Il recula, le cœur battant. Ceux qui s’intéressaient à la voyance sérieuse par écrit savaient que quelques voyances ne devraient jamais représenter dévoilées. Et pourtant, il avait capturé cette description sans même en l'obtention connaissance. Lucien sentit une sueur froide perler sur sa nuque. Il ne comprenait pas encore ce que ce description annonçait, mais il savait qu’il ne pouvait pas le donner à quelqu'un en costume qui attendait sa conception. Ce qu’il venait de peindre contenait une vérité à l'infini majeure, une peur enfouie dans les minois de pinceau et les ombres de la couleur. Il était vivement tard pour revenir cette vision. Trop tard pour l’ignorer. L’avenir était là, figé sur sa toile. Et il savait qu’il ne devait pas tomber entre de sombres clavier.

Lucien s’appuya riverain de la table, recherchant à ralentir le tremblement de ses doigts. La fresque censées lui semblait le coller, comme par exemple si elle possédait une notion qui est à vous. Chaque coup de pinceau, n'importe quel position posée sur le masque formait un énoncé qu’il ne pouvait ignorer. Pourtant, il ne comprenait pas encore toute sa signification. La voyance par mail sérieuse lui avait nettement semblé représenter une connaissance abstrait, une transposition de la destinee par des allégories que seuls certaines personnes avaient l'occasion de décrypter. Mais visage à cette toile, il comprenait que ce pouvoir n’était pas qu’une credos. Il était matériel, incarné dans cette œuvre qu’il n’avait pas consciemment utilisée de peindre. Il se redressa mollement, fouillant les petits détails de la scène. Des ombrages sans bouille avançaient dans des rues effacées, leur présence de plus dérangeante qu’irréelle. Plus il observait la fresque, plus il percevait des formes qui ne semblaient pas adhérer à cet univers. Un brin dense couvrait le ciel, strié de tâches blanches et noires par exemple si l’air lui-même était fissuré. Lucien savait que les personnes qui consultaient la voyance sérieuse par email espéraient des explications précises. Mais ce voyance olivier qu’il voyait ici dépassait toute fraternité humaine. Il n’avait pas peint un ample futur individuel. Il avait tracé quelque chose de vraiment bien plus large, quelque chose d’universel et définitif. Il détourna l'attention, son esprit recherchant une méthode de balayer ce qu’il avait sous les yeux. Il aurait voulu se figurer que ce n’était qu’un accident, qu’une pratique coïncidence de coloris et de formes, mais il savait que ce n’était pas les circonstances. Ce allégorie n’était pas naturel de son pensée. Les adeptes de la voyance par mail parlaient relativement souvent de guidances involontaires, de transmissions d’images venues d’un autre plan de conscience. Peut-être en était-il victime, ou par contre était-il le canal d’une intensité qui l’avait choisi pour dénicher cette axiome ésotérique. Il fit un pas après. Il devait se décider. Brûler cette toile pour améliorer cette guidance ou l’exposer au monde et en subir les finalités. Dans les ombrages de l’atelier, la peinture semblait bouger imperceptiblement, comme par exemple si elle hésitait elle de plus sur le fatum qui l’attendait.
 

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